Episode 2,5 Chef, la bombe insecticide elle marche pas !
Jojo (j'ai hésité avec foufoune mais il mérite pas
), le sixième scout (bah oui si vous suiviez vous auriez surement compté qu’ils sont sept), referma à l’aide de son index la bouche de Mitch. Edgard sorti le trépied du bolter lourd, les autres pointèrent leurs fusils dans le ciel moucheté d’organismes pluricellulaires (ca fait classe hein?). Le talkie-walkie action man (problèmes de subventions) de Mitch hurla l’ordre de faire vomir la mort sur l'ennemi :
- FEU ! (oui c’était prévisible je vous l'accorde)
Les bolts fusèrent, le bruit était infernal, on aurait dit une vielle Renault. N’importe qui au juger pouvait savoir que dix pour cent des tirs touchaient. Il est vrai que le Officier au commandement avait beaucoup de mal à effectuer des 3+ avec ses dés (faut encore connaitre le jeu), peut être avait-il un abonnement aux 1. Edgar s’excitait sur son bolter lourd, le planché vibrait et les douilles tombait sur le sol......comme les gargouilles qu’il touchait, c'est à dire 3. Miko, Fab, Vinc' et Alix s’affairaient à trouer les nuages, de temps à autre ils tuaient une gargouille histoire de... Mitch dépité, se réfugia dans un coin de l’étage pour pleurer. Jojo était quand à lui, un excellent tireur et avait pour devise « un tir, un mort » et il la respectait. En voyant cela, Mitch se mit un bonne rouste dans la tronche pour ce redonner confiance, mais cette fois-ci il avait été un peu fort et avait failli se décalquer la tête contre le pan de mur :
-Bon, les gars faut qu’on soit bon là, sinon « la plonge » sa va encore être pour nous ce soir.
A ces paroles héroïques, les scouts redoublèrent d’effort au sens littérale du terme, c’est à dire, deux fois plus de cartouches pour rien, et Edmond avait beaucoup de difficulté à faire « une balle, deux morts ». Le nombre de gargouilles semblait infinie, toujours plus arrivaient. Leurs armes faisaient des ravages chez les loyalistes, leurs munitions étaient bien trop puissante pour qu'une résistance soit possible car lorsqu’un marine était touché par une des ces armes, il se tordait de douleur avant une fin disgracieuse, courrir aux toilettes à cause d’une chiasse innommable. Il fallut attendre plusieurs années pour que les scientifiques comprennent qu’il s’agissait d’un laxatif hyper puissant. Edgar venait de terminer ses munitions et le signala à Mitch par :
-Beaurrrrrr !!!! S’était pas ma guerre !!!
On se demande si Edgar n’a pas un aïeul Catachan (des bœufs de premiere) dans sa famille.
Le bourru fut suivit par les autres scouts qui signalèrent le manque de cartouches. Tous avaient bouffés leurs munitions en cherchant à prouver que les nuages: c'est pas du coton. Sauf Jojo qui était la fierté de Mitch :
- Jojo, je t’adore, toi seul arrive à toucher ces viles bêtes surpuissantes, lui lança Mitch.
- Mais non sergent, vous en êtes capable, lui répondit le scout.
Des murmures ce faisaient entendre parmi les autres scouts. « lèche cul, enfoiré,… ».
- Je te dis que non, lui relança Mitch pistolet bolter à la mian.
C’est alors que le sergent avança près de la fenêtre pour glisser sur les douilles et s’affala à proximité, son poignet alla s’écraser contre le rebord de l'ouverture et son pistolet bolter tira allant tué une gargouille :
- Alors sergent, vous voyez que vous tirez superbement.
Mitch, benêt, se releva encore pour s’enlever la crasse :
- Oui. Bon, hum hum. Reprenez vos postes, on en a pas finit.
Mais Mitch sentait que la fin était proche, très proche. Il regarda sa montre, enfin son cadran solaire, il indiquait 18h58. Dans deux minutes, la fin serait là. Dans deux minutes ce sera l’heure du repas, une bonne fondue ou une raclette au choix, et alors la bataille sera terminée et reprendra après le petit déj'.
Episode 3 Chef, elle marche maintenant, j’avais pas enlever le bouchon
Mitch sentait que le début était proche, très proche. Il regarda sa montre, enfin son cadran solaire, il indiquait 7h58. Dans deux minutes, le début serait là. Dans deux minutes ce sera l’heure de recommencer la baston (quoi !?). La soirée précédente, le sergent avait choisi une raclette, il avait un plus gros penchant pour la charcuterie que pour la viande. Il en va de soit qu’il s’est brûlé les doigts en cherchant désespérément son poêlon (qui faisait je cite : « BLOUP ! BLOUP ! ») une bonne douzaine de fois, il s’est ébouillanté en épluchant ses patates et failli s’étouffer deux fois avec du jambon sec. Après avoir déblatéré sur une bouffe qui vous fais penser qu’une bonne raclette ce week-end sa serait une bonne idée, Mitch et ses scouts allèrent reprendre leur poste, c’est à dire que tout le monde reprend la place qu’il avait à 19h pétantes. Voilà pourquoi en pressant le pas ils croisèrent 3
Lictors, en embuscade près à bondir sur le QG, qui les saluèrent. Les cadavres étaient replacés dans leur mare de sang et leur teint livide fut revêtis de maquillage. Tout était en place pour recommencer. C’était au joueur SM (à comprendre Space Marine
) de recommencer la partie, phase de mouvement… pas grand choses, phase de tir… Mitch et ses hommes n’avaient donc plus aucune cartouches :
-Ok guys! Now we have to... bon on se casse d’ici ! abrega Mitch.
C’est ainsi que le pâté de loyaliste dégringola les escaliers miteux. Le sergent fermant la marche, dévalait sans ce soucier de sa sécurité jusqu'à ce qu’une des première marches céda sous son poids et qu'il finisse de parcourir l’escalier en position fœtal pour aller gouter la composition du bitume impériale. Le sergent subissant ce genre d’évènements à longueur de journée, il pris appuis et se releva. Après avoir repris son souffle (oui tomber autant de fois que lui sa crève), il se dirigea donc vers la base pour faire le plein... de cartouches (oui pas du
rhino...
). A l'instant où ils allèrent passer un carrefour, les scouts se mirent à couvert. Deux essaims de [url=http://fr.games-workshop.com/storefront/newimage.asp?Size=A&Img=214078]Gaunts(/url] étaient en trains de passer le dit carrefour en respectant la signalisation (euh... no coment) :
- Bon, fermez vos gueule, on les laisses passer, ordonna Mitch tout en montrant le fût de son Luger euh… son pistolet bolter à chacun des membres. Après qu’ils soient tous passés, Mitch rangea son arme, un cri inhumain se fit entendre sur toute la table de jeu (humour jeu encore), Mitch venait de se tirer un bolt dans le pied :
Le CSA a dut intervenir pour ses paroles emplies de juron !
- Pu*** ! ***** ** ***** ! A la vach* ! Comment je douille ! Flût*!
- Chef, enfin Sergent, je vais cautériser la plaie, lança Edgar.
Il prit une de ses cigarettes qu’il alluma et appuya fortement sur la plaie de Mitch. Les scouts mirent plus d’un douzaine de minutes pour recouvrer l’ouïe, leurs tympans ayant vrillés sous la note haut percher du cri du sergent.
- DONNE MOI SA !!! BON DIEU DE MERDE !!!, beugla Mitch
Le sergent saisi donc la cigarette, se brûla les doigts (inévitable, lui même le savait), et la lança loin au dessus des ruines. La seconde qui suivit projeta les scouts à terre sous l'effet d'une puissante onde de choc. Des membres organiques tombèrent en pluie provenant d'on ne sait où. Se remettant du choc, les scouts approchèrent de la zone sinistrée. Il y avait là des pompes à essences, la cigarette avait du faire s’enflammer les restes de la station service et fragmenta toute vie alentour. Plus tard, l’Aquila de bronze des JO sera décerné au sergent Mitch pour acte inconsidéré de bravoure pouvant entrainer la mort de tous. Lorsque midi sonna tout le monde rentra manger une bonne Tarti-flette, denrée rare issu du vieux pays de L'Alsa.
Passant par la pointeuse, comme tous, Mitch se rappela de son entrée dans les rangs Space Marine des Cheesy Fists pour des raisons encore inexpliquées.
Episode 4 Scout un jour, scout toujours
A travers le hublot du thunderhawk, Mitch aperçut la planète d’entraînement apaisant la douleur.
Quelques jours plus tôt, il fut choisi avec beaucoup d’autres lors d’un recrutement sur sa planète natale : Cheezy Primaris. Les tests d’aptitudes physique furent pénibles pour lui, en effet, ses épreuves furent difficilement réussies. C’est ainsi que lors du saut de haies il marcha sur un de ses lacets pour atterrir sur une... des haies, son nez en avait pâti. Après les tests, il n’en revenait pas d’être choisi, et ses proches... encore plus que lui.
Mitch ressentait moins la douleur de son groin alors qu’il le collait encore sur le hublot refroidi par l’intense froideur du Warp. La planète était vaste et dans la mer de verdure et d'eau, une tache se forma depuis l’espace : les baraquements.
Le vaisseau se posa sur une piste prévue à cet effet, les amortisseurs dégageant des échappés de gaz. Tous se levèrent vite pour découvrir ce qui leur fera office de chez soi pendant les semaines à venir. Le jeune cadet se leva lui aussi, assez vite pour percuter les étagères de rangement du thunderhawk, il chancela ainsi jusqu’à la sortie, les yeux remplis de points lumineux. Mitch posa son pied sur la passerelle de la navette qui servait de porte quelques minutes avant. Sans comprendre pourquoi, la rangers qu’il venait de poser arriva à hauteur de son bassin, c’est de cette manière assez barbare que le cadet dévala le reste du chemin pour finir sa course dans les paluches d’un camarade qui lui même s’affala sur un autre et ainsi de suite. Au temps dire que lorsque tous se relevèrent, Mitch avait pour ainsi dire la tête dans le fondement.. sa réputation venait de commencer.
L’appel commença :
-Jesbin Michael ?
-Ja mein Kommandant !
-Goudrich Berny ?
-Sir, yes sir !
-Brikenof Stanislas ?
-Господин, да господин ! (traduction véridique)
[...]
-Pitch Mitch ?!?, finit le sergent instructeur.
Le jeune cadet se mit au garde à vous. L’instructeur en face de lui le dépassait..., bouarfff d’une bonne tête et demie, et Mitch sentait ses cheveux partir en arrière à chaque expiration du sergent. Sans pouvoir cligner de l’œil, l’instructeur lui beugla (d'une voix qui fume 10 paquets par jour) :
-Alors tête de bite! C’est toi le p’ti bleu qui ma fait rompre le rang ?
Mitch complètement perdu bafouilla :
-Gnééé, heuuu, eneuaaaa, voui…
-Et bah ce soir t’es de corvée, face de poulpe! Allez cassez vous bande de bleu bite !
C’est sur cette magnifique phrase pleine de perspicacité que le sergent instructeur quitta le régiment pour sauter dans sa superbe jeep disponible en couleur vert olive ou jaune de damas, avec pneus tout terrain, bas de caisse renforcé contre les mines, phares multi directionnels, siège en cuir, tableau de bord en chrome….hum hum…
Les voix s’élevèrent dans le régiment, tous parlaient de cette première impression.
Sur ce...